Généalogie : le professeur de médecine Yvi Le Beux (1932-2015), de Quimper à Québec et à Vancouver

 

Par sa réussite professionnelle en tant que médecin, chercheur et professeur, mais aussi par le parcours de sa vie, qui l’a mené de la Bretagne à l’Amérique du Nord, d’abord au Québec puis après sa retraite jusqu’à la côte ouest du Canada, Yvi le Beux mériterait un hommage de sa ville natale (Rosporden-Kernével).

Les grandes étapes de sa vie

Yvi Jérôme Joseph Le Beux est né à Kernével (aujourd’hui Rosporden) près de Quimper le 5 août 1932. Il est à noter qu’une commune proche de Rosporden s’ appelle Saint-Yvi.
Yvi Le Beux faisait partie à Rosporden de l’équipe de football de l’ASR (Association Sportive Rospordinoise) et se rappelait à la fin de sa vie les matchs de football, appelés joutes au Canada.

Interne des Hôpitaux de Paris, docteur en médecine en 1962, il s’est installé ensuite au Canada où il a été professeur à l’université Laval de Québec.

Il s’est ensuite retiré en Colombie-Britannique (État de l’ouest canadien) où il a acquis une maison, à l’endroit le plus chaud du Canada, dans une vallée au climat sec, entourée de lacs, de vignobles et d’arbres fruitiers.

Il était toujours heureux d’avoir des nouvelles de sa Bretagne natale. Il gardait de bons souvenirs de sa jeunesse. Il pensait souvent aux gens de son ancien pays et parlait de la beauté des lieux.

Il est mort le 19 mai 2015 à Penticton, non loin de Vancouver, dans la maison de retraite (Haven Hill Retirement Centre) où il se trouvait depuis quelques mois. L’un de ses fils est ou a été son exécuteur testamentaire.
Sa famille bretonne a appris son décès par une notice sur internet (The British Columbia Gazette du 9 mars 2017), publiée par le gouvernement de la Colombie-Britannique appelant les créanciers éventuels à se faire connaître en vue du règlement de la succession.

Sa carrière professionnelle

Yvi Le Beux a soutenu sa thèse de médecine (Contribution à l’étude de la maladie de Waldenström) à Paris le 5 juin 1962 sous la présidence du professeur Jacques Delarue.
Il a travaillé pendant de nombreuses années à l’université Laval de Québec comme professeur de médecine et chercheur, publiant de nombreux articles de recherche médicale mentionnés sur internet.  Il a aussi rédigé une étude sur l’histoire des Amériques.

Sa famille

En Bretagne

La grand-mère d’Yvi Le Beux est Perrine Rivière (1881-1958), épouse de Joseph Bourbigot, mort pour la France pendant la première guerre mondiale en 1915, et sœur aînée de l’entrepreneur en bâtiment François Rivier (1892-1955). Sa mère Jeanne Bourbigot (1909-1981), qu’on appelait couramment Jeannette, cousine germaine des enfants de François Rivier, a épousé Jérôme Le Beux (1905-1950) et a eu deux enfants, Pierre et Yvi. La tombe des époux Le Beux-Bourbigot – une trop simple dalle de ciment sur laquelle est posée une plaque funéraire avec les dates des défunts – se trouve au cimetière de Rosporden, dans la rangée située le long du mur sud où se trouve aussi la tombe de Louis Rivier, ancien président de l’Association Sportive Rospordinoise (ASR), oncle paternel de Perrine Rivière et de l’entrepreneur François Rivier frère de Perrine.

Yvi Le Beux est un cousin issu de germains (petit-cousin) des quatre enfants de François Rivier : Albert (1919-1997), entrepreneur en bâtiment ; Jeanne (1921-2002), épouse d’André Scavennec, polytechnicien, mère de Maryvonne Lemaire née Scavennec ; Andrée Rivier (1927-2005), professeur d’anglais, épouse de Jean Kerhervé qui a participé à la direction de l’entreprise de bâtiment, ancien capitaine de l’équipe de football L’Etoile, « rivale » de l’équipe laïque de l’Association Sportive Rospordinoise ; et Marie Yvonne (née en 1930), qui a enseigné l’économie dans l’enseignement secondaire ainsi que l’anglais comme sa sœur Andrée.

Yvi le Beux, d’après sa compagne (voir plus loin les sources des informations), pensait souvent à sa ville natale et en gardait des souvenirs qui lui étaient précieux. Il avait conservé des photos de ses parents ainsi que de ses cousines et cousin en costume breton traditionnel.

Au Canada

Yvi Le Beux, marié avec Yvette Tardivet, puis divorcé, a eu six enfants (cinq garçons et une fille), demeurant au Québec :

  • Jean-Patrick Lebeux, coordinateur–chargé de projets, coop de solidarité santé, Bedford et région (formation : HEC Montréal, MBA) ;
  • Serge Le Beux, à Austin ;
  • Claude Le Beux, à Québec (service des programmes d’aide financière et des municipalités, direction du rétablissement, ministère de la sécurité publique) ;
  • Éric Lebeux-Tardivet ou Eric L.Tardivet, ingénieur, gestionnaire immobilier de la ville de Montréal (au Québec, on peut choisir de porter le nom de sa mère) ;
  • Laurence Le Beux, architecte à Montréal ;
  • Joël Lebeux, domicilié à Montréal.

Les enfants d’Yvi Le Beux ont eu eux-mêmes des enfants : Jean-Patrick, deux garçons ; Laurence, un fils ; Éric, deux filles jumelles…

Sources des informations

Les renseignements figurant dans le présent article proviennent d’internet pour une grande part. La compagne d’Yvi Le Beux, Dorothy Nakos, est entrée en contact avec la famille bretonne en mars 2015 après la lecture d’un article intitulé « Une famille bretonne de la Révolution aux guerres du XXe siècle », publié par Dominique Lemaire (d.t.lemaire@gmail.com), époux de Maryvonne Lemaire née Scavennec (voir ci-dessus) sur le site (WordPress) « Libres Feuillets » www.ouvroir.info/libresfeuillets/.
Dorothy Nakos, née à Paris en 1947, est venue jeune au Canada. Elle a fréquenté l’école anglaise puis obtenu le baccalauréat en philosophie de l’université de Caen (bac français) au Collège Marie de France à Montréal. Ensuite, elle a fait des études universitaires : licence, maîtrise avec thèse et doctorat en linguistique appliquée. Elle a été, comme Yvi Le Beux au côté duquel elle a vécu pendant trente ans, professeur à l’université Laval à Québec, lui à la faculté de médecine, elle à la faculté des lettres. Elle est l’auteur(e) de livres et articles consacrés à l’imagerie médicale (Dictionnaire de l’imagerie médicale) et à la linguistique (terminologie et onomastique).

Dominique Thiébaut Lemaire